Ton motherhood en 5 quotes

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Je suis une fan finie de citations. Mon garçon te dirait que j’ai toujours «une p’tite quote cachée» et il a raison. Pinterest et Instagram sont mes meilleures amies. Elles sont toujours là pour me faire rire, penser, relativiser, apprécier, oublier et parfois, pleurer. Pas souvent là, mais ça m’arrive. Faut dire que je suis un peu hypersensible. Genre les trois fois où j’ai vu la Tour Eiffel en vrai, j’ai pleuré. Je ne sais pas ce qui ont mis dans s’te tour là, mais bon sang qu’elle émeut…

Donc oui, j’aime les citations, mais ce que je trouve d’encore plus extraordinaire, c’est de me dire que je ne suis jamais seule au final parce que si je la lis, c’est que quelqu’un l’a pensé, écrite et publié, non ?! Pis de ne pas se sentir seule, c’est un sentiment ben intéressant…

Dans le but de te partager ma folle folie des citations, j’aimerais te partager cinq citations qui, j’espère, inspireront ton aventure du motherhood. Te feront sourire, réfléchir ou peut-être même pleurer…

Rien n’est éternel. Tout est une phase.

Je te feel, assise dans l’noir, à fixer le plafond avec ton babe qui pleure à plein poumon et qui se débat comme si ses pieds jouaient à «the floor is lava» format real time. Je te feel quand c’est le 536e fois que tu retournes repositionner l’oreiller de ton kiddo parce que «son oreiller est chaude». Je te feel quand tu trouves que ton retour au travail est trop prématuré, je te feel quand ton allaitement s’arrête parce que tu dois prendre des antibios pour sauver ta peau… 

Je te feel à chaque étape, chaque défi, chaque moment où ton motherhood n’a rien d’Instagrammable, même avec un filtre d’oreilles de chat. Je te feel parce que, je suis passée par là moi aussi, mais surtout parce que je vis en ce moment, une phase que je n’ai pas vu venir : l’adolescence. Tu te dis peut-être que tu as hâte d’être rendue là et d’avoir des enfants autonomes pis toute, mais je te jure que de perdre son statut d’humaine #1 dans la vie de ton enfant n’a rien de trippant, c’est plutôt déstabilisant, mais hey, c’est une phase…

Ça prend un village pour élever un enfant.

Raphaëlle Giordano dit que ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une seule, mais moi je peux te dire que mon best motherhood a commencé lorsque j’ai pris conscience que je n’y arriverais pas seule. Que je me devais d’accepter que je ne pouvais pas prendre toute la charge sur mes épaules de single mom. Quand j’ai accepté que de demander de l’aide ne voulait pas dire que je ne pouvais pas le faire toute seule, mais que si je voulais continuer à bien faire ce que je fais, je ne pouvais pas avancer toute seule.

Je sais, j’ai eu une chance inouïe d’avoir une famille présente et bienveillante. Je sais aussi que ce ne sont pas toutes les moms qui ont ce privilège de compter sur cette aide indispensable, sur ce support inestimable, ou encore, sur une tribu physiquement proche et disponible. Mais demander de l’aide n’est pas seulement pour prendre soin de la marmaille, mais bien déléguer ce qui peut l’être comme les repas, le ménage, les transports… Lève le flag avant de déborder parce que te relever est certainement plus difficile que de piler sur ton orgueil et demander de l’aide…

La meilleure intervention est celle réalisée avant l’arrivée du problème.

Ça, c’est mon teacher crush, Dr Georges Tarabulsy qui l’a dit : la prévention. On ne parlera jamais assez de prévention selon moi. Rares sont les personnes qui se renseignent sur un problème avant l’arrivée du problème. Genre, je ne me suis jamais demandé comment remplacer un filtreur de piscine tant que mon filtreur n’est pas brisé. En fait, je n’ai même pas de piscine! haha!

Ce que je veux dire, c’est qu’on sait maintenant que les formules magiques chronométrées qui garantissent les résultats sont moins à l’image du motherhood d’aujourd’hui et qu’elles ne peuvent simplement pas fonctionner pour tous les enfants. Qu’on se le dise : il est impossible d’avoir un processus universel pour le sommeil de l’être humain, enfant ET adulte. 

On comprend maintenant que le sommeil d’un enfant n’est pas un copié-collé du sommeil de l’adulte version mini. On réalise et on partage de plus en plus le «dark side» du motherhood qui commence souvent par un p’tit manque de sommeil et pourtant, on attend la régression du sommeil de 4 mois pour acheter le TopTop Book… 

J’ai souvent entendu dire que le nombre de rendez-vous post-natal était nettement inférieur aux nombre de rendez-vous prénatal, en tout cas ici au Québec. Et pourtant, le nombre de parents qui assistent à des cours prénataux est tout aussi supérieur aux parents qui se renseignent sur l’après… Et pourtant l’après dure plus longtemps que l’avant hihi!

Pour redonner le pouvoir à l’instinct maternel et apprendre à se faire confiance en temps que mère, il est important de s’informer sur le «mode de fonctionnement» de nos bébés. Comprendre le développement de l’enfant est l’atout numéro #1 pour un motherhood plus zen. Intellectualiser les étapes de vie de ton babe rend les premières années tellement plus douces. Imagine enfin réaliser que les régressions, que les réveils nocturnes et que les siestes courtes sont choses courantes. Tsé plus de prévention, histoire d’apaiser les cœurs de mère qui ont une fâcheuse tendance à croire que tout part d’elles… et de mercure qui rétrograde.

De comprendre le sommeil est l’atout #2. Oui, ton bébé va grincer en sommeil agité, oui, c’est possible qu’il ne dorme que sur toi, ou en mouvement les premiers temps, oui, c’est aussi possible que l’autonomie de son sommeil ne soit atteinte qu’à 3 ans… Oui, c’est possible que ton babe ne soit pas «comme dans le livre» avec ses 2 siestes de 3 heures par jour. C’est aussi possible que la règle du 4 mois – 5 kilos – 6 heures de sommeil ne soit clairement pas basée sur le modèle de ton homo sapiens à toi. De comprendre que tout se peut parce que chaque humain est unique aide certainement à te smoother un motherhood

Ton bébé n’est pas une moyenne. Ça prend toujours des exceptions pour faire des règles.

Celle-là, c’est Mme Sylvie des Matinées Frimousses qui me l’a apprise. Les moyennes sont importantes, ça nous permet de nous situer par rapport à la courbe de Gauss aka la loi normale, mais elle ne gère pas tout le développement, encore moins le sommeil, de ton babe.

Oui, les chiffres on aime ça, ça nous rassure, ça nous oriente, ça nous réconforte quand on est pile dedans, mais ça prend un peu de flexibilité dans tout ça pour apprécier l’expérience du motherhood. Quand les chiffres transforment les habitudes de sommeil en obsession, on est loin d’avoir gagné… Been there mama, mais je te jure que rien de bon se passe dans l’obsession…

Et la réalité sommeil, c’est qu’il y aura toujours des petits et des grands dormeurs. Qu’une partie génétique influence le sommeil. Qu’un début de vie plus rocambolesque peut influencer les premiers mois de vie. Qu’une dépression post-partum n’aide pas à grand-chose mis à part apprendre à demander de l’aide. Qu’un clapet qui ferme pas étanche, une montée de lait qui n’arrive jamais, un frein de langue trop court sont tous des facteurs qui peuvent et vont influencer le sommeil. Mais ça, faudrait en parler aussi…

Le fait de faire du cododo, du portage, d’allaiter à la demande et de tout faire à la lettre ne t’empêchera pas de peut-être vivre des nuits «plus blanches». Parce que, ça non plus, on n’en parle pas, que malgré toute la douceur et la proximité du monde, il est possible que ton babe ne dorme pas, mais si tout le reste est «dans la moyenne»…

C’est toi la meilleure TopTop Mom pour ton enfant.

Ça c’est ma pref’. Celle-ci et : «Ton babe. Ton motherhood. Tes choix».

Je rêve de moms qui se font confiance, qui s’entraident. Je rêve d’un monde où une confiance inébranlable en tes skills de mom atterrissent dans tes bras en même temps que ton bébé. On ne veut pas se tromper, c’est normal. On se renseigne pour faire le mieux possible, c’est normal. On se laisse influencer par Suzanne et ses conseils teintés de sa propre expérience, pas normal. On écoute religieusement les conseils de notre pédiatre qui nous dit de « le laisser pleurer» sachant très bien que ceci est complètement hors de nos valeurs, pas normal. On laisse nos émotions être gérées par les dire d’une influenceure ou d’une pseudo-mom qui se cache derrière un avatar de Pouliche18 sur un groupe de moms, pas normal.

Je dis “pas normal” comme dans “ça ne devrait pas, mais je sais qu’on le fait toutes”. Cependant, après 10 ans à être Bedaine Urbaine, je commence aujourd’hui une nouvelle vie. Et dans cette nouvelle vie, cette mission 2.0, je me promets de t’aider à ignorer les commentaires de genses que tu ne connais parfois même pas, plutôt que de perdre mon temps à essayer de faire taire Suzanne qui aura, anyway toujours quelque chose à dire sur ton motherhood…

*Ce qui suit est une montée de lait… J’en ai ajouté une 6e… pour te faire rire, mais aussi pour me vider le coeur.*

Laisse-le pleurer.

Voyons donc qu’on va laisser un humain qui demande du réconfort, qui a besoin d’aide, pleurer à l’infini. À tous les médecins, infirmières, psychologues, conjoints, belles-mamans, meilleures amies ou inconnus à l’épicerie qui offrent ce conseil débile à une maman qui a besoin d’aide plutôt que de lui prêter main forte, est en manque d’empathie. Et/ou mort en dedans, j’hésite. Ça peut sembler drastique et très tranché comme opinion, et ça l’est. Ça prend vraiment quelqu’un qui se torche des émotions maternelles pour inviter une mom à laisser pleurer son bébé***. Complètement contre-anthropologique!

Oh et j’oubliais, toute phrase qui commence par «tu devrais toujours…» ne devrait juste pas exister. Quand ça manque de nuance et que ça sonne comme une obligation, c’est souvent un conseil ou une recommandation basée sur un fait vécu, mais souviens-toi toujours: ton bébé est un être humain unique et toi seule peut savoir ce qui lui convient le mieux…

***Note bien que si par manque d’aide, de patience et de sommeil, tu décidais de le laisser pleurer, arrête de te flageller, ça arrive aux meilleures des guerrières. Juste que le laisser pleurer ne devrait pas être l’option sommeil #1 mettons… 

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